Notre chien Raymond a non seulement été un déclic pour se lancer dans la maternité, mais aussi le meilleur entraînement dans notre rôle de parent. Accueillir un chien ou un bébé dans sa famille est incomparable mais regorge de similitudes qui nous on permis de nous sentir prêt et confiant. On vous explique pourquoi dans cet article.
Prêt à être parents, grâce à des compétences utiles développés avec notre chien
Grâce à Raymond, nous avons développé toute une panoplies de qualités bénéfiques à l'arrivée de notre bébé. Accueillir un chien avant un enfant aide à se préparer à la parentalité pour plusieurs raisons :
Responsabilités quotidiennes : Avoir un chien implique des responsabilités quotidiennes similaires à celles qu'ont les parents envers leurs enfants. Il faut nourrir le chien, le promener, le toiletter et s'assurer de son bien-être. Cette routine prépare les futurs parents à l'engagement quotidien nécessaire pour s'occuper d'un enfant.
Gestion du temps et organisation : S'occuper d'un chien demande une bonne gestion du temps. Les promenades régulières, les visites chez le vétérinaire et le temps de jeu exigent une planification. Apprendre à organiser son emploi du temps autour des besoins du chien ne pourra que vous entrainez pour l'arrivée de bébé. L'intégration d'un nouveau membre ajoute toute une liste de choses et responsabilités à prévoir. Raymond nous a appris à penser à tout, tout en allant à l'essentiel. Grâce à ça, on anticipe mieux toutes les situations possibles avec notre fille.
Patience et discipline : Un chien (surtout lorsqu'il est encore chiot) peut se montrer turbulent et nécessite de la patience et une discipline cohérente pour être éduqué correctement. Pratiquer la patience et apprendre à fixer des limites sont des qualités essentielles pour assurer l'éducation de ses enfants plus tard. Raymond nous a vraiment appris la patience, car accueillir un nouvel être dans sa famille prend du temps. Ce temps est nécessaire pour que chacun trouve sa place et se sente bien. Au début, tout semble interminable et on se sent démuni, mais finalement tout finit par se mettre en place. Par exemple, l'apprentissage de la marche en laisse nous a pris plusieurs mois. Cela nous a semblé long et fastidieux, surtout à cause de nombreuses rechutes, mais nous y sommes parvenus. De même, lorsque notre fille est née, elle a mis du temps à faire ses nuits, ce qui est normal mais très frustrant. Sur le moment, la situation semble infiniment longue, mais à fini par se passer. Ces petites victoires et expériences similaires avec notre chien, nous ont réconfortés lors de nos nuits blanches.
Faire des compromis : Avoir un chien implique parfois de faire des compromis et des sacrifices, comme limiter les sorties spontanées ou organiser des vacances en tenant compte de la présence du chien. Ces adaptations peuvent être similaires à celles que nécessitent la présence d'un enfant.
Gérer son sang froid : On trouve pas toujours son chien, ni les remarques des gens autour, et dans ces moments là il faut faire preuve de calme même si on a envie de bouillir. Je pense que notre assurance et maitrise est beaucoup plus développée et notre fille a pu en profiter. Bien réagir dans certaines situations, comme savoir lâcher du lest, encaisser poliment les remarques désagréables, ou accepter de ne pas toujours être parfait (car on veut l'être pour ceux qu'on aime) a été plus naturelle avec le temps grâce à ces expériences similaires.
Gagner en confiance : forcément avoir eu Raymond avant nous a beaucoup rassuré. Il y a des premières fois qui font peur comme le premier restaurant, hôtel ou avion, car on a peur de déranger les autres et attirer l'attention, mais au final se sont très bien passées avec notre chien, puis notre fille. Il ne faut pas avoir peur de vivre et bouger avec eux. C'est ce que Raymond nous a appris, et nous avons osé plus de choses avec notre fille car nous n'avions pas peur de sortir de notre zone de confort.
Empathie : avoir un chien développe l'empathie c'est indéniable. On s'habitue à décoder un petit être qui ne peut pas parler pour vous dire son ressenti, ses peurs ou ses besoins. J'ai trouvé plus facile avec ma fille de décrypter ses signaux, car on s'était habitué à faire cet exercice. Ce petit bout qui certes pleure beaucoup mais a tellement besoin d'être réconforté car c'est plus difficile qu'il n'y parait d'arriver dans le monde.
En somme, avoir un chien peut être une sorte de "répétition générale" pour la parentalité, aidant à développer et affiner les compétences nécessaires pour accueillir un enfant dans la famille.
Renforce son couple
Prendre soin d'un animal de compagnie ensemble renforce le lien et la coopération entre les partenaires, qui est une base solide pour co-élever des enfants. La communication pour se mettre d'accord sur les principes de bases (alimentations, répartition des tâches, alimentation...) ainsi que l'exécution en travail d'équipe sont essentiels pour s'occuper d'un chien et le sont tout autant pour élever un enfant.
Ne cumulez pas les deux: bébé et chien en même temps
Un petit conseil : n’accueillez surtout pas un chiot et un bébé en même temps, vous irez droit à l'échec. Les deux ont besoin d’une routine pour se sentir bien, et lorsqu’un changement majeur survient, il est difficile de maintenir une certaine rigueur et des habitudes. Alors, imaginez un double chamboulement ! Chacun représente une grande responsabilité, et il vaut mieux prendre le temps d'apprécier l'arrivée de l'un et de l'autre en leur dédiant un moment distinct. J’ai apprécié de commencer par notre chien, c'était plus facile, mais l’inverse peut aussi se faire. Dans tous les cas, il me semble sage de laisser un minimum d'un an, idéalement deux ans, entre les deux arrivées.
Je pense sincèrement que nous aurions été beaucoup plus démunis face à notre fille si nous n'avions pas eu Raymond. Nous avons été plus détendus que nous l'aurions été autrement. Dire que notre chien a été le meilleur des entraînements et un aperçu de la vie de parents résume parfaitement la situation et notre ressenti.
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