"Est-ce que tu penses que Raymond comprend ce qui se trame ?" "Je parie que Raymond est hyper attentionné pendant ta grossesse" "Il sent le bébé ?" "Comment ton chien a vécu ta grossesse ?" ... Ce sont des questions que j'ai eu très souvent pendant ma grossesse. A votre avis comment cela c'est-il passé ? Je vous raconte tout dans cet article.

Premier mois, je me la pète un peu trop
Le premier mois, je n'ai eu aucun symptôme et j'ai clairement crié victoire un peu trop tôt. Comme je suis toujours celle qui n'a pas mal quand les autres souffrent, je pensais être épargnée des nausées. Les 5 premières semaines je n'ai rien ressenti et j'ai pris mon état pour acquis. Malheureusement j'ai vite déchanté. De son côté, Raymond n'a rien remarqué, c'était encore trop tôt pour remarquer quoi que ce soit.
Deuxième mois, le début du calvaire
Dès le deuxième mois, j'ai été prise de grosses nausées altérant très rapidement ma qualité de vie. Les médicaments (Itinerol et cariban), aliments naturellement anti-nauséeux (gingembre, citron), et l'homéopathie, n'avaient aucun effet. Manger était mon seul remède, mon estomac ne devait jamais être vide. J'ai donc rapidement pris du poids, ce qui n'a pas aidé à se sentir mieux. Les nausées ont brusquement limité mes activités. Simples sorties en extérieur ou engagements sociaux (anniversaire, crémaillère, EVJF...) j'ai dû tout annuler car j'ai incapable d'être en société. C'était tellement difficile de prendre sur soi la journée au travail que cela pompait toute pour énergie pour le reste.
Raymond a été très mignon pendant cette période. Je pense qu'il a ressenti mon mal-être physique et moral, car il était moins demandeur de sorties et très câlin avec moi. La chaleur de l'été a probablement aidé aussi à limiter l'envie de sortir pour lui. J'ai eu beaucoup de peine à le promener pendant cette période. Coco a dû prendre le relais et heureusement le jardin permettait à Raymond de gambader dehors à sa guise. C'était très frustrant de ne pas pouvoir divertir mon chien comme j'en avais l'habitude. Au mal-être physique, se rajoute donc la culpabilité. Avec le recul, je n'ai pas de regret. D'une part, je ne pouvais pas faire autrement, et d'une autre cela a permis à Raymond de connaitre un nouveau rythme où il est moins le centre de l'attention. A aucun moment Raymond ne m'a fait payer quoi que ce soit. Au contraire, comme il sentait mon manque d'énergie, il était toujours bien collé à moi sur le canapé. Raymond n'avait absolument pas conscience de se qui se tramait, mais il a très clairement ressenti mon manque d'énergie et n'a pas été indifférent à mon mal-être.
Troisième mois, les US un regain d'énergie et de moral
Nous avions organisé nos vacances d'été bien avant de savoir que j'étais enceinte. Au moment de la réservation, nous venions d'apprendre la nouvelle donc j'étais très confiante. Au fil des semaines et de mon état qui s'est empiré j'ai commencé à stresser. C'était un voyage important pour nous. La côte ouest des US on en rêvait depuis hyper longtemps, sans jamais oser le faire. Et quand mon papa nous a quitté, on s'est promis de se faire plaisir, et de faire ce voyage en famille avec Raymond.
Au final, nos vacances aux US se sont très bien passées. Bien sur les nausées étaient toujours présentes, mais moins pesantes dans le quotidien. Etre en mouvement la journée, savoir que l'on peut s'arrêter à tout moment, que si on dort mal ce n'est pas grave, n'a rien à voir avec la pression du travail. On a adoré ces vacances, et surtout on était très content d'avoir pris Raymond. L'avoir près de moi pendant une période où je n'étais pas en forme m'a vraiment apaisé. Avoir Raymond, a sincèrement fait la différence à cette période.
Quatrième mois, le déménagement
A l'aube de mon deuxième trimestre, les nausées étaient malheureusement toujours présentes (elles sont parties à la fin du quatrième mois), donc je n'avais pas trop le moral une fois retournée à Genève. Je venais de démissionner et j'avais encore 1 mois de vacances devant moi avant de reprendre le travail. A la fois, j'étais sereine de pouvoir me reposer, mais d'un autre côté, j'ai beaucoup regretté de ne pas pouvoir faire autant de chose que je l'aurai aimé pendant cette parenthèse unique. A la maison je n'avais envie de rien faire, mais le problème c'est qu'en restant à se reposer, on a davantage l'opportunité de vraiment ressentir chaque maux et inconfort. Fin août, heureusement le déménagement m'a bien occupé l'esprit. Raymond ne captait rien à se qui se passait c'était assez drôle. Les cartons, les pièces qui se vident... Il ne remarquait rien. Tant qu'on était avec lui, il n'y avait pas de raison de s'affoler.
Cinquième mois, nouvelle vie
Le cinquième mois, c'était magique. Les nausées étaient ENFIN parties, j'avais de nouveau de l'énergie, et j'ai pu reprendre les balades avec Raymond et le sport. C'était une période dynamique et excitante ! De retour à Rennes après 6 ans à Genève, une nouvelle maison, un nouveau travail et de nouvelles habitudes à prendre. Raymond s'est vite et bien acclimaté à sa nouvelle vie.
Sixième mois, le covid
Au fur et à mesure que la grossesse avance, tout s'est amélioré et ça fait beaucoup de bien au moral. Bien sûr il y a de nouveaux maux qui s'installent (douleurs au dos, ventre qui tire, remontée gastrique) mais ça n'a rien à voir avec les nausées. Pendant le sixième mois, les mouvements du bébé dans le ventre commencent à être conséquent et faisait même bouger mon ventre, pourtant Raymond ne captait rien. C'était assez drôle. Il venait mettre sa petite tête sur mon gros bidon et lors des mouvements il restait impassible. Je pense que Raymond ressent mes émotions, mais ne comprends pas ce qui se trame. Son instinct est davantage lié à mon niveau de santé et bien-être.
Malheureusement à la fin de mon sixième mois, et à l'aube de commencer mon troisième trimestre, j'ai contracté le Covid. Et comment dire... j'ai dégusté. Bien que cela m'est achevé sur plusieurs jours, ce n'était heureusement pas dangereux pour le bébé. Pendant cette période, Raymond n'a jamais été aussi attentionné. Il me collait H24 et était très demandeur de câlins. Il passait son temps à me lécher, me suivre partout dans la maison, et se blottir contre moi systématiquement quand je me posais sur le canapé.
Septième mois
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Huitième mois
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Neuvième mois
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